En France, les foyers sont équipés en moyenne de plus de 10 écrans1. Cet équipement massif entraîne de nombreux dégâts, notamment chez les plus jeunes. Chez les tout-petits, il a été démontré qu’un écran de télévision allumé « en fond » a des impacts sur le développement cognitif2).
Chez les enfants, l’âge moyen du premier smartphone est 11 ans3. Or l’exposition précoce à Internet amène les enfants à voir des contenus inappropriés, violents ou choquants, ce qui a des impacts durables sur leur bien-être psychique et émotionnel. Les adolescents quant à eux passent la majeure partie de leur temps libre sur les écrans isolés dans leurs chambres, exposés à des contenus poussant aux idées noires : une récente étude d’Amnesty International a montré qu’en 12 minutes passées sur TikTok, 58% des contenus recommandés avaient un lien avec la dépression, l’anxiété, l’automutilation voire le suicide. Par ailleurs, le cyberharcèlement, qui touche désormais 1 enfant sur 64, fait naître de nouveaux problèmes pour les jeunes qui sont désormais vulnérables en dehors du temps scolaire, ce qui compromet leur sentiment de sécurité au sein du foyer et dans leur vie privée.
1 https://www.arcep.fr/actualites/actualites-et-communiques/detail/n/equipements-et-usages-du-numerique-
140524.html
3 https://www.open-asso.org/parents-enfants-numerique-2024-rapport-de-letude/ (lien externe)
4 https://www.who.int/europe/fr/news/item/27-03-2024-one-in-six-school-aged-children-experiences-cyberbullying--finds-new-who-europe-study