Exemple d’ingénierie sociale, la « crise sanitaire » justifie le basculement numérique de l’éducation
Nous publions ici la contribution d’Alexandre Balt, enseignant
Le coronavirus a mis le pays dans une situation de crise, qui a amené à des réactions et des changements tellement rapides et précipités qu’ils n’ont pas été soumis à la réflexion ou à la critique nécessaire.
Cas de force majeure « oblige » le confinement de la population et la fermeture des écoles décrétée en mars 2020 ont conduit du jour au lendemain à la mise en place d’une école virtuelle, d’une éducation sous forme numérique sous couvert de l’idée, d’apparence respectable, de « la continuité pédagogique ». Ainsi en quelques jours les enseignants, dont la profession est à l’origine un métier de terrain et de contact direct avec les élèves, se sont retrouvés dans un rôle nouveau celui de prof.numérique, qui se devaient d’utiliser leurs matériels et connexions personnels pour faire le travail à distance, derrière l’écran. Certains même ont dû faire des classes virtuelles filmées en direct et retransmises aux élèves : c’est la naissance de la « classe virtuelle ». Tout cela apparaît comme une réussite dans les médias et les établissements : félicitées par le ministre, encouragées par les principaux, les équipes d’enseignants se sont majoritairement « données à fond » et loin de moi l’idée de dévaloriser leur travail, leur investissement ou leur volonté de faire au mieux face à une situation inédite. Mais les enseignants ne semblent pas avoir fait preuve du recul nécessaire : en tant que bons fonctionnaires, ils ont appliqué ce qu’on leur demandait, étant sous le choc de la crise et confinési. : ils n’ont pas questionné l’utilisation du numérique comme support d’éducation publique.
Certains diront à raison que la crise justifie la mise en place de procédures exceptionnelles et que celles-ci ne sont que temporaires… En êtes vous sûrs ?
Pour rappel, quelques mois avant le confinement les universités s’insurgeaient et lançaient un vaste mouvement de grève contre le projet du gouvernement (dit projet Nexus) qui visait justement à remplacer une partie des cours en amphi avec des professeurs, par des classes virtuelles diffusées massivement en réseauii. A peine deux mois plus tard, sans discussion, ni mouvement de protestation c’est tout l’enseignement (de la maternelle au supérieur) qui se retrouve de facto en télétravail, sans consultation, sans accords et mises en place de règles préalables qui encadreraient et définiraient les limites de ce télétravail ! Plus grave encore ce télétravail scolaire est mis en place sans réflexion sur le caractère bénéfique ou non de ce mode d’enseignement pour les enfants et les jeunes..
Étonnante mesure que celle d’utiliser les écrans et le numérique comme l’outil principal de l’éducation pendant 8 semaines, quand on constate que depuis des années déjà les chercheurs en neurosciences, en biophysique et en pédagogie tiraient la sonnette d’alarme à propos de l’effet des écrans sur les jeunes et sur leur développement cérébraliii. Les pédopsychiâtres constatent chez de plus en plus d’enfants un retard de développement du langage, des troubles de l’attention, les plus courageux d’entre eux parlent d’un véritable problème de santé publique. Par exemple, le chercheur en neurosciences Michel Desmurget auteur du livre au titre explicite la Fabrique du crétin digital. Ce chercheur méthodique et détaché de tout lien financier avec les entreprises du numérique a fait plusieurs interventions dans les médias main-streamiv pour dénoncer les effets dévastateurs des nouvelles technologies sur les enfants et les jeunes.
Répondons d’ores et déjà à l’ argument massue facile, tout aussi commun que peu fondé, qui prétend que la technologie n’est pas « mauvaise en soi », que tout dépend de la manière dont elle est utilisée », etc. Soyons clair : il est évident (pour l’enseignant que je suis) que des utilisations intéressantes de documents, de vidéos, de sites ou d’outils numériques peuvent exister en classe. Certes, personne ne peut nier certaines avancées dans l’accès à l’information, dans la circulation des idées permises par internet ou par les réseaux sociaux, mais n’oubliez pas dans le sujet qui nous intéresse que nous ne parlons pas du temps des loisirs ou des possibilités pour un citoyen conscient de s’informer, nous parlons de l’éducation des enfants (des plus jeunes aux ados) et nous parlons du travail des enseignants (primaire et second degré). Il convient de rappeler (pour répondre au premier argument celui du « contenu ») que quelle que soit la qualité du contenu qui peut circuler sur un écran, le temps passé devant un ordinateur ou devant un smartphone a des effets physiques indéniables, de par la luminosité, de par la sidération du regard, de par la sollicitation de l’attention, etc. Les effets sur le sommeil, sur le cerveau, sur le cycle de la mélatonine (liés à la lumière des écrans), sur l’apprentissage sont clairement attestés dans la littérature scientifique (quelques exemples : trouble du sommeil, réduction de la capacité à la mémorisation, réduction des capacités de socialisation/des interactions, réduction de l’imaginairev).Et l’addiction au numérique déjà fortement constatée par les parents ne va-t-elle pas être renforcée par cette période de confinement ? Que le gouvernement français et le ministère de l’éducation contribuent à cette véritable overdose de numérique est tout à fait irresponsable et inquiétant.
Notre devoir en tant qu’adulte, qu’enseignant, que parents n’est-il pas de protéger les enfants et les jeunes face à des outils omniprésents et récents ? Ces outils avec lesquels ils sont nés, ils ne peuvent les questionner seuls et n’ont pas tous les outils intellectuels et le recul pour voir leurs dangers et leurs effets. C’est notre rôle de les mettre en garde et l’éducation nationale ne peut pas jouer la politique de l’autruche alors même qu’on nous embrigade pour le télétravail à tous les étages.
Plus incroyable encore quel que soit l’âgevi, l’outil informatique est devenu le vecteur principal de l’éducation, sans considérer les différents stades de développement du cerveau. Le nouveau programme du gouvernement voudrait-il donc qu’on aille tous ensemble vers la « continuité numérique » ?
Cela me dérange que les dangers potentiels des ondes électro-magnétiques pour la santé et le cerveau des jeunes ne soient pas même évoqués et pris en considération. Maintenant, des millions de jeunes français.es ont un devoir (scolaire et social) de se connecter au réseau. Combien d’élèves auront passé plus de 3h par jour (juste pour ce qui est du travail scolaire) sur un équipement connecté en Wifii ou en 4G, c’est sans compter le reste du temps confiné passé devant les écrans pour d’autres raisons (films et séries tv, utilisation intensive de la console, échange de messages et de vidéo avec les amis qu’il était interdit de voir, prise de nouvelles de la famille éloignée ou des grands parents qu’on ne peut plus aller voir sereinement, etc). Où sont les comptes de ces heures (peut-être chez les opérateurs qui se frottent les mains du juteux business apporté par le malheureux contexte) ? L’éducation nationale qui aime tant faire le bilan de ses actions menées nous apporte-elle un retour critique et méthodique de cette expérience ? A-t-elle pris en compte les dangers des micro-ondes et la haute hiérarchie assume t-elle la responsabilité sanitaire de cette expérience à grande échelle ? Non ! Pour l’instant, le numérique est accueilli à bras ouvert, comme si c’était une technologie neutre et sans effets physiologiques.
Pourtant des centaines d’études montrent de fortes corrélations (si ce n’est une causalité directe) entre l’utilisation (intensive) des micro-ondes et les dommages cérébraux : des réactions cellulaires qui peuvent aller selon la fréquences et l’intensité de l’exposition jusqu’à des cancers et des maladies gravesvii. Le corona semble avoir éclipsé ce débat de la scène publique alors même que la santé est au coeur de nos préoccupations. Alors même que le réseau 5G est en cours de déploiement, accéléré par la situation de criseviii, ce sujet aurait de quoi questionner les parents, les citoyens et les élus.
La pression à distance sur les familles
Ma question est : quel message avons-nous fait passer aux jeunes et aux familles à travers cette mise au pas instantanée au télétravail et cette utilisation institutionnalisée du numérique ?
Voici des propositions qui exposent quels sont les sous-entendus très critiquables de ce « collège numérique à distance » :
1° Si vous n’avez pas de connexion internet ou de matériel informatique, vous êtes de mauvais parents (bientôt hors la loi dans une contre-utopie cauchemardesque qui se rapproche?). Dans ce cas, les inégalités sociales deviennent criantes, les parents moins aisés doivent-ils partager la connexion entre 4 personnes d’un foyer ? Ceux qui sont de la campagnes en bas débit deviendront- ils des citoyens de seconde zone ? Les élèves plus fortunés ne peuvent-ils pas imprimer les devoirs chez eux, alors que les moins chanceux devront s’aveugler à consulter le dernier exercice de français ou de sciences sur le petit écran de leur smartphone ?
L’État va t-il fournir des ordinateurs à tous (mesure qui pourrait apparaître judicieuse et plus juste au premier abord mais qui au final pourrait se révéler terrible dans la progression du tout numérique destructeur de l’éducation réelle) ?!
2° La machine est-elle un vecteur de connaissance efficace qui peut éduquer correctement vos enfants !?
3° Votre enfant a-t-il pour devoir de passer des heures devant l’écran et sur le réseau pour renvoyer ses devoirs et explorer les documents (devoir pouvant être noté donc conditionner la réussite scolaire) ?
4° Le numérique est-il la solution aux problèmes sanitaires (ne pourrait-il pas en être une des causes)?
5° L’activité physique et la pratique sont-elle secondaires !? Le contact humain et direct peut-il être remplacé par des écrans, du streaming voire de l’intelligence artificielle ?
6° Et les professeurs sans réseau ou matériel ? Ceux qui ne maîtrisent pas l’informatique, qui ne sont pas geeks ou tout simplement ceux qui ne sont pas des adeptes effrénés du numériqueix ? Ces enseignants sont-ils bons à jeter à la poubelle ? Leur savoir-faire en matière humaine, en pédagogie, leur connaissance de la classe et du fonctionnement subtil des groupes est-il à mettre aux oubliettes comme « une manière de faire démodée » ?
7° L’élève va-t-il devenir un identifiant numérique et construire un moi scolaire virtuel, qui sera bientôt sur la base de données des GAFAM dans le cadre d’un de ces partenariats public-privé appréciés des gouvernants ?x
Pour ce qui est des inégalités, on remarque que les parents à l’aise avec les codes de l’école, avec l’écrit et les fonctionnements des évaluations/exercices pourront aider leurs enfants, alors que les personnes à la formation intellectuelle plus précaire laisseront leurs enfants en échec. Que dire de ceux qui doivent aller travailler pour subvenir aux besoins très concrets de leurs familles ? Vont-ils en plus de ne pas avoir le temps d’aider l’élève, laisser un accès libre à tout l’internet à leur enfant de 10 ans qui sera seul devant l’écran toute la journée et qui pourrait explorer des contenus tout à fait inadaptés et néfastes pour son psychisme ?
Les parents récalcitrants ou non-compétents en numérique ont même été traqués par certains enseignants qui subissaient des pressions de leur direction et leur hierarchie allant dans ce sens (témoignages personnellement recueillis pour le primaire et le collège). On peut imaginer à grands traits le dialogue suivant :
« Allo Mme B. ici le directeur de l’école de votre fille. Vous semblez ne pas vous être connectée cette semaine ? Et l’évaluation de mathématiques de votre fille à rendre alors ? Mais enfin ressaisissez-vous c’est l’avenir de votre enfant qui est en jeu etc, etc. »
Mme B. devient la victime atterrée d’un conformisme social intransigeant que je nommerai une proto-dictature du numérique.
« Oh il exagère » direz vous peut-être, mais réfléchissez à ce qui est arrivé à un collègue ayant refusé le télétravail durant le confinement. Son principal a envoyé un courrier au rectorat et à l’inspectrice d’Académie pour insinuer que son absence de travail numérique était assimilable à un abandon de poste (faute la plus grave dans le métier qui peut conduire à une radiation pure et simple sans autre forme de procès). De même que chez les enseignants, d’importantes pressions peuvent survenir au niveau des familles, notamment dans les cas les plus extrêmes, ces refus d’obtempérer au numérique pourraient conduire à des signalements et dans les scénarios les plus dystopiques à des placements, dans le cas des familles qui ne jouent pas « le jeu ». Nous n’en sommes pas là, mais la vigilance et la prise de position sur ce sujet sont de mises pour justement ne pas atteindre cette situation grotesque et autoritaire !
L’inquiétante alliance des GAFAM et des services publics
Le fait que l’éducation nationale ait signé un contrat de plusieurs millions avec une entreprise américaine comme Micro-soft ne renforce-t-elle pas ces risques de dérives ? Cette infiltration du privé dans le public doit questionner l’opinion. En effet, la vocation d’une entreprise multinationale reste le profit, ce qui n’est pas compatible avec l’enseignement et l’éducation de la nation, qui coûte sans rapporter au niveau financier, malgré sa valeur qui est inestimable et impalpable sur d’autres plans !
A l’heure où les opérateurs télécom sont parmi les lobbys les plus influents et groupes les plus puissants financièrement en France (notamment à travers les médias, voir notes de fin pour plus d’information à ce propos)xi à l’époque où les GAFAM (entreprises des géants de l’internet) ont des fortunes et des puissances d’influences plus importantes qu’une partie des États/pays, possédant des données de centaines de millions de personnes (dont celles des adolescents). On ne peut pas décemment isoler ce contexte nouveau (d’une société hyper numérique) de ce recours massif au télétravail dans l’éducation…
Cette importance démesurée des GAFAM a pourtant été soulignée comme un risque majeur par le législateur, notamment depuis le texte RGPD sur la protection des données voté par l’Union Européenne, particulièrement dans le domaine du scolaire (données très sensibles car concernant les enfants, leurs vies privées, risque de piratage, de reventes voire d’utilisation des données à des fins commerciales). Mais avec le confinement une fois de plus toutes les règles qui visaient à protéger l’identité numérique et les données des élèves semblent ne plus avoir cours. Plus encore pour les enseignants, on s’en rend bien compte quand on entend les chefs d’établissement de certains collèges se réjouir à propos du groupe Whats’app des profs (actif jusqu’à 23h la veille pour le lendemain) on croit rêver…
Certains insisteront sur l’idée que ces mesures sont temporaires pour minimiser la portée de ce propos et des questions fondamentales qu’il soulève. Cependant, ce que nous acceptons aujourd’hui peut devenir beaucoup plus facilement la règle demain et la norme nouvelle.
A ce propos, les tablettes n’ont-elles pas déjà été introduites dans certaines maternelles dès l’âge de 3 ans ? La wifii n’est-elle pas déjà installée et active dans la plupart des collèges ? Les professeurs ne sont-ils pas déjà largement habitués, si ce n’est dépendants des ordinateurs et vidéo-projecteurs présents dans toutes les classes ? Ces outils peuvent avoir un certain apport pédagogique nous l’avons souligné dès le début de ce texte. Mais les programmes préconisent toujours plus « le tout numérique » dans l’éducation, ceci a été dénonce récemment par une lettre courageuse d’un groupe d’inspecteurs et de hauts responsables de l’éducation nationalexii.
Le gouvernement Macron n’en est pas à sa première contradiction, après avoir fait voter une loi utile sur l’interdiction du téléphone portable dans l’enceinte des établissements, maintenant ces mêmes objets deviennent un outil de travail obligatoire pour une grande partie des élèves, qui n’ayant pas accès à un ordinateur fixe ou portable en réseau filiaire, utilise leurs smartphones pour aller sur pronote, pour réceptionner les travaux et suivre les cours « à distance ». Ne serait-ce pas le moment de rappeler qu’une partie des enfants des ultras riches entrepreneurs du numérique de la Sillicon Valey se voient interdire l’utilisation des objets qu’ils produisent et promeuvent. Les déclarations de Steeve Jobs et d’autres à ce proposxiii avaient fait fureur à l’époque et inquiété à juste titre une partie des parents et des journalistes.
Pour finir rappelons, au-delà du cadre scolaire et pédagogique, que la technologie numérique au-delà des ses aspects pratiques et ludiques est une technologie de contrôle, pouvant conduire à des dérives totalitaires jamais vues dans l’histoire. Faut-il rappeler que la Chine utilise déjà la technologie numérique dans ce qu’elle appelle « le crédit social », qui apparaît clairement comme un outils de contrôle et de répression sans précédent dans l’histoirexiv. Edward Snowden a récemment lancé un appel à la grande vigilance face aux applications qui se développent autour de la « prévention sanitaire du covid », mais qui à terme ne fera que renforcer le contrôle numérique des populations et réduire drastiquement leurs libertés simples et fondamentales, sous le prétexte de la crise sanitaire. Est-ce un monde vivant et souhaitable que celui où l’AED (surveillante du collège) se voit imposer elle aussi un nouveau (télé)travail, où sont rôle consiste à modérer les forum des classes virtuelles et chasser les trolls du tchat ? xv Cette vision cauchemardesque d’un prison numérique globale commençant dès le plus jeune âge va de pair avec cet État qui impose les « distances sociales »xvi comme « remparts » contre la diffusion de la maladie, alors même que les contacts réels, les rapports directs et la liberté d’inter-réagir sont bien plus vitaux pour construire une société solidaire et des êtres humains équilibrésxvii.
Alexandre Balt, texte écrit entre mars et juin 2020.
Licence = « Creative common »
Références :
iLa « stratégie du choc » de N. Klein explique bien comment sous l’effet de la panique, de la stupeur, les groupes humains acceptent bien plus facilement des changements radicaux dans leurs habitudes, leurs opinions ou leurs libertés.
ii Exemple d’un extrait d’article sur le sujet : « Avec Nexus, tous les cours pourront être suivis soit en présentiel, soit à distance. Mais ce « choix » n’est qu’un leurre : si l’université offre une option dématérialisée pour la plupart de ses enseignements, rien ne l’empêchera de supprimer purement et simplement la tenue en présentiel de ces mêmes cours. Quelle aubaine : il n’y aurait plus besoin d’embaucher du personnel enseignant – ou de financer la construction et l’entretien de locaux. » https://www.marxiste.org/jeunesse/2626-le-projet-nexus-le-numerique-au-service-de-l-austerite
iiihttps://www.youtube.com/watch?v=Mbv5XsdfEoI témoignage d’une pédopsychatre Dr. Ducanda qui a lancé une tribune pour alerter l’opinion sur les effets catastrophiques des écrans dans le dévelopement de la psyché et du cerveau des nouvelles générations https://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/05/31/la-surexposition-des-jeunes-enfants-aux-ecrans-est-un-enjeu-majeur-de-sante-publique_5136297_1650684.html)
ivQuelques interventions de ce chercheur visibles sur internet : https://www.youtube.com/watch?v=PoHTnbo7Oro (france inter) https://www.youtube.com/watch?v=8xuxFWBUJI0 (janvier 2020) https://www.youtube.com/watch?v=23WGXYGXa80, https://www.youtube.com/watch?v=23WGXYGXa80
v Cf. par exemple la simple capacité d’un enfant à dessiner en détails en personnage varie fortement en fonction du temps passé devant la télévision, comme le démontre des expériences déjà ancienne [vidéo à retrouver]
viCf rapport de l’OMS basé sur les études scientifiques, qui affirment qu’en dessous de l’âge de 6 ans l’exposition n’est pas recommandée pour le développement cérébral ; plus d’une demi-heure après 6 ans commence à montrer ses effets.
Voir aussi https://www.youtube.com/watch?v=Mbv5XsdfEoI (lien déjà cité ci dessus) Écrans : les enfants surexposés en danger (Fréquence médicale avec témoignage de professionnelle de la santé et psychologie infantile)
https://www.francetvinfo.fr/sante/enfant-ado/la-surexposition-aux-ecrans-des-tout-petits-un-probleme-de-sante-publique_2215350.html
viiCf Tumeur d’un ancien cadre chez Nokia https://www.cagou.com/blog/lex-directeur-de-technologie-chez-nokia-le-telephone-portable-ma-detruit-la-sante/ cf. Dr Jean Pilette « Technologie mobile et santé » http://next-up.org/pdf/DrJeanPiletteAntennesTelephonieMobileTechnologiesSansFilEtSante.pdf, cf. « rapport bio-initiative » https://bioinitiative.org/
ixVoir à ce propos de la nouvelle religion numérique l’article du journal Biocontact de Juin 2020.
xPartenariat entre Éducation nationale et Microsoft à hauteur de plusieurs millions d’euros : https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-education/20160908.RUE3781/partenariat-entre-microsoft-et-l-education-nationale-recours-rejete.html
xiQui possèdent les médias français : https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA , https://www.bastamag.net/Le-pouvoir-d-influence-delirant-des-dix-milliardaires-qui-possedent-la-presse, https://rsf.org/fr/actualites/qui-possede-les-medias-en-france
xii En effet, dans un courrier adressé au ministre début mai, des hauts-cadres de la fonction publique, de l’administration, des inspecteurs, tous de l’éducation nationale évoquaient rapidement, mais habillement cette dérive numérique en affirmant à raison que le tout numérique est « le cheval de Troie » de la politique dangereuse du gouvernement. À lire à l’adresse suivante : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/05/14052020Article637250435761243497.aspx?actId=ebwp0YMB8s1_OGEGSsDRkNUcvuQDVN7aFZ1E4yS5hsaQ1rXf_ucU4UC12jx36JSV&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=502808
xiiihttps://www.francetvinfo.fr/sciences/high-tech/bill-gates-steve-jobs-quand-les-patrons-de-la-silicon-valley-interdisent-les-portables-et-les-reseaux-a-leurs-enfants_2514445.html
xivhttps://www.youtube.com/watch?v=3tWf9TOYIVw (extrait d’un documentaire Arte sur le sujet)
https://www.youtube.com/watch?v=xf9N8S0tu_c (Envoyé spécial court reportage sur ce sujet, 2018)
Le parallèle avec le système scolaire de notation (que ce soit des notes ou des points de couleurs peu importe) pourrait faire l’objet de réflexion plus précises à développer.
xvCe n’est pas une plaisanterie, ni une vision imaginaire, c’est bien le témoignage vécue d’une collège pendant le confinement
xviCe mot de distance « sociale » est étrangement bien choisi pour décrire le projet, car on devrait parler logiquement de « distance physique » comme m’indiquait une amie sociologue attentive à ce genre de novlang révélatrice.
xviihttps://www.youtube.com/watch?v=Mbv5XsdfEoI (déjà cité) témoignage d’une pédopsychatre Dr. Ducanda qui a lancé une tribune pour alerter l’opinion sur les effets catastrophiques des écrans dans le dévelopement de la psyché et du cerveau des nouvelles générations https://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/05/31/la-surexposition-des-jeunes-enfants-aux-ecrans-est-un-enjeu-majeur-de-sante-publique_5136297_1650684.html)
Laisser un commentaire